Mieux communiquer pour mieux soigner : la bienveillance en cabinet dentaire

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Un soin dentaire ne commence pas par une fraise ou une anesthésie. Il commence par une parole. Au cabinet du Dr Stéphanie Gouiran, la relation avec le patient est au cœur de chaque prise en charge. Car bien communiquer, c’est déjà commencer à soigner.

Apaiser l’anxiété, clarifier les explications, créer un lien de confiance : autant d’éléments qui influencent directement le déroulement des soins et leur réussite. Mais qu’entend-on vraiment par « communication bienveillante » ? Et comment l’intégrer concrètement dans la pratique quotidienne d’un cabinet dentaire ? Explications.

Pourquoi la communication est devenue un pilier du soin

La peur du dentiste est encore très présente. Selon plusieurs études, près d’un patient sur deux ressent une appréhension avant une consultation dentaire. Ce stress est souvent lié à une mauvaise expérience passée : un soin douloureux, un manque d’explication, un sentiment de ne pas avoir été écouté.

Or, un patient anxieux est moins à l’aise, moins coopératif, parfois moins assidu dans son suivi. Résultat : le soin devient plus compliqué pour tout le monde.

Face à cette réalité, la communication ne peut plus être un simple « plus » relationnel. Elle fait partie intégrante de la qualité des soins. La Haute Autorité de Santé (HAS) elle-même souligne régulièrement l’importance de la relation thérapeutique dans l’adhésion aux traitements. Et cela commence par la manière dont on parle et écoute au fauteuil.

Être bienveillant, ce n’est pas juste « être gentil »

Dans le contexte du soin, la bienveillance est une posture active, pas une simple courtoisie. Il s’agit d’adapter son discours au vécu émotionnel du patient, de faire preuve d’empathie, et de créer un cadre propice à la compréhension et à la coopération.

Concrètement, cela passe par trois compétences clés que le Dr Stéphanie Gouiran applique au quotidien :

  • L’écoute active : pour capter non seulement les mots, mais aussi les non-dits, les hésitations, les peurs.
  • La reformulation empathique : pour montrer au patient qu’il est compris, sans minimiser ce qu’il ressent.
  • La clarté pédagogique : pour expliquer sans jargon, rassurer sans infantiliser, et toujours favoriser la compréhension.

Quelques exemples concrets en consultation

Lors du premier échange : poser les outils, regarder le patient, lui demander simplement « Qu’est-ce qui vous amène aujourd’hui ? » avec une vraie disponibilité change le ton de la consultation.

Si le patient exprime une peur : éviter les réponses automatiques du type « ça ne fait pas mal ». Préférer une phrase comme :
« Je comprends que vous soyez inquiet, c’est fréquent, on va y aller étape par étape. »

Quand un soin technique est nécessaire : expliquer avec des mots simples et imagés.
« On va retirer l’infection à l’intérieur de la dent et bien la refermer pour qu’elle ne vous fasse plus souffrir. »

En cas de doute ou de refus du soin : écouter sans juger, reformuler, et proposer une alternative si besoin.
« Je vois que ce traitement vous inquiète. On peut en discuter ensemble pour trouver la meilleure solution. »

Les bénéfices d’une communication soignante… pour tout le monde

Pour le patient :

  • Moins d’anxiété
  • Plus de confiance
  • Une meilleure compréhension du plan de traitement
  • Une relation de soin plus sereine

Pour le praticien :

  • Moins de tensions
  • Moins de rendez-vous manqués
  • Un climat de cabinet apaisé
  • Une fidélisation naturelle des patients

Un soin relationnel, au même titre que le soin technique

La communication bienveillante n’est pas une mode. C’est une évolution logique de la pratique dentaire, en phase avec les attentes actuelles des patients. Elle ne rallonge pas forcément les consultations : il s’agit souvent de micro-ajustements, de gestes simples, de mots choisis, qui changent toute la dynamique du soin.

Au cabinet du Dr Stéphanie Gouiran, cette approche fait partie intégrante de chaque rendez-vous. Elle permet d’offrir aux patients un espace d’écoute, de clarté et de confiance essentiel pour qu’ils deviennent, eux aussi, acteurs de leur santé bucco-dentaire.