« Je sais que je dois venir mais j’ai peur. » Cette phrase, le Dr Stéphanie Gouiran l’entend régulièrement. Et elle n’est pas seule : selon une étude de l’UFSBD, près de la moitié des Français ressentent de l’appréhension à l’idée de consulter un dentiste. Chez certains, cette anxiété est telle qu’elle entraîne un retard, voire un refus de soins jusqu’à ce qu’une urgence vienne forcer la main.
Au cabinet, cette angoisse est bien connue. Elle peut prendre mille visages : stress à l’accueil, crispation au fauteuil, interruptions fréquentes, évitement du prochain rendez-vous. Pour y répondre, il existe des méthodes douces, efficaces, sans médicaments. Des gestes simples qui changent tout dans la relation de soin.
L’anxiété dentaire : un vrai frein à la santé bucco-dentaire
L’angoisse du soin n’est pas qu’un « trac passager ». Elle peut se manifester par :
- La peur des instruments ou de la douleur
- Une sensation de perte de contrôle
- La gêne vis-à-vis de son hygiène buccale ou du regard du praticien
- Des souvenirs négatifs liés à l’enfance
Ces peurs peuvent entraîner des comportements d’évitement, avec des soins différés jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Résultat : plus de pathologies lourdes, plus de douleur, plus de stress.
Le Dr Stéphanie Gouiran a choisi de proposer une approche rassurante et progressive, pour que chaque patient, même le plus inquiet, puisse revenir consulter avec confiance.
Des outils concrets pour rassurer sans prémédication
Voici quelques-unes des méthodes douces utilisées au cabinet.
1. Un premier contact sans pression
Dès la prise de rendez-vous, le ton est donné : ici, on prend le temps. Si vous êtes un patient anxieux, vous pouvez venir sans soin technique prévu, juste pour faire connaissance. Cela permet de poser vos questions, d’exprimer vos appréhensions, et de créer une relation de confiance.
2. Une communication claire, à votre rythme
Le Dr Gouiran privilégie l’échange. Chaque soin est expliqué étape par étape, avec la possibilité de faire des pauses régulières. Vous restez acteur du soin :
« On y va doucement, et si vous voulez qu’on s’arrête, vous me le dites. »
Cette approche réduit la sensation de subir, et diminue le stress.
3. La respiration pour accompagner les gestes
Des techniques simples de respiration peuvent être proposées :
- Une respiration guidée pendant les soins
- Un rythme de soin adapté à vos signaux corporels
- Des micro-pauses pour reprendre votre souffle ou vous recentrer
Ces gestes simples aident à rester détendu pendant le traitement.
Créer un environnement apaisant
Un cadre rassurant, c’est aussi :
- Une ambiance douce : musique calme, lumière tamisée
- Des écouteurs pour écouter votre propre musique
- Des huiles essentielles légères (lavande, orange douce)
- Des objets d’ancrage (balle antistress, galet, etc.)
Ces petits détails font une grande différence dans l’expérience vécue.
Des approches complémentaires possibles
Pour certains patients, une approche plus structurée est envisagée :
- Hypnose conversationnelle pendant les soins (via des techniques de distraction ou de visualisation)
- Sophrologie ou relaxation guidée, parfois en partenariat avec un praticien extérieur
- Techniques d’ancrage, visualisations positives…
Le Dr Gouiran peut également orienter vers des professionnels de confiance si un accompagnement plus approfondi est nécessaire.
Ce que ça change concrètement
En intégrant ces approches :
- Les soins sont réalisés plus facilement, sans opposition
- Les patients reviennent avec moins d’appréhension
- Le dialogue est plus fluide, la relation plus apaisée
- Le cabinet devient un lieu de confiance, pas seulement un lieu de soins
Pour l’équipe aussi, c’est un soulagement : moins de tension à gérer, moins de conflits, et un climat de soin plus serein.
Soigner sans stress, c’est possible
Au cabinet du Dr Stéphanie Gouiran, on ne banalise pas la peur. On l’écoute. On la comprend. Et surtout, on agit.
Grâce à des techniques simples, non médicalisées, il est tout à fait possible de soigner en douceur, même les patients les plus anxieux. Pas besoin d’anesthésie générale ou de médicaments : l’écoute, la patience et l’adaptation sont souvent les meilleurs remèdes.